Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Quelques vers avec Catherine?

4 septembre 2009

AVEC L'ANGOISSE

Assumer l'être dans son entièreté, d'autres diraient sa plénitude, d'autres sa globalité, est une tâche bien ardue. Car cette tâche, si elle est menée avec rigueur, ouvre sur le néant, partie intégrée de l'être.

Je ne tire pas cette conclusion de lectures uniquement. C'est le résultat d'une ontologie expérimentale.


Ici, j'ai recours au livre d'Alain, Les Dieux, qui commence ainsi : "Un homme qui philosophait de la bonne manière, c'est à dire pour son salut..." Il y a deux reconnaissances. L'une du caractère éminament religieux de la philosophie, l'autre de la nécessité véritablement égoïste d'une telle démarche. Et je vois dans cette double reconnaissance l'acceptation active de  l'angoisse du professeur qui ne philosophe pas de la bonne manière puisqu'il philosophe pour les autres. On me rétorquera qu'il philosophe pour les autres pour son propre salut. Certes.

Mais je vous invite ici à lire Alain dans sa démarche politique et à replacer ses textes dans l'Histoire et aussi à ne pas oublier, à ne pas perdre de vue, l'être dans son entièreté.

Je fais allusion à la puissance de l'angoisse, que j'ai entendue définir par une maîtresse qui avait reçu une formation de psychologie comme "une peur sans fondement", chose que j'ai également entendue énoncée par mon psychiatre. Ores, j'ai la prétention de prétendre savoir que l'angoisse n'est pas une peur sans fondement mais une incapacité à surmonter une peur bien réelle : la peur de l'espèce devant le monde qu'elle a fabriqué métaphysiquement ou physiquement. Peur et incapacité souvent liées à un dérèglement des fonctions du cerveau d'une part, c'est le cas des malades, à une blessure physique ou morale d'autre part, c'est le cas des psychoses (il arrive qu'il y ait les deux en même temps).

J'ai eu la grande chance d'avoir échappé à "La Blessure" mais je n'ai pas échappé à la maladie mentale. Mes petites écorchures d'enfance se sont cicatrisées d'elles-mêmes parce que j'étais aimée et que je le savais, malgré une histoire familiale tourmentée, qui a failli me faire croire le contraire. C'est un choix que j'ai fait à un moment donné de mon existence qui a tout changé : j'ai fais le choix de la paix. Non pas de la paix pour moi-même mais de la paix universelle. Et je me souviens m'être dit : "cette paix-là n'est possible que si tu fais la paix autour de toi. "

Cela reste ambigü car les passions sont violentes. Mais la violence des passions ne doit pas nous faire oublier que, malgré elles, nous aspirons à la paix.

En moi la tempête reste violente, presque intacte, mais je la contiens pour ne pas la propager. Et je sais, je sais bien comment, apaiser la tempête. Dans les bras de l'Amour qui a un nom que je ne dirai pas.

Publicité
Publicité
1 septembre 2009

ATELIER A GACÉ

VOICI UN APERÇU DES TRAVAUX RÉALISÉS À L'ÉCOLE DE GACÉ

P1050850



 

P1050852

                          P1050855

                                                      

                              P1050853   

                                               P1050854             P1050856         

                            P1050857       P1050858             

P1050851

 

 

 

30 août 2009

MELANGE ORIGINAL





DÉLICES ABSTRAITS


- 6 kg de Nombres Premiers

- le doub d'Amour


Mettre ses Nombres Premiers dans sa bassine à confiture.


Les laisser mariner le plus longtemps tenable avec l'Amour que l'on aura saupoudré.


Allumer le feu sous sa bassine. Laisser à moyen jusqu'à ce que ça fasse des bulles.


Une fois que ça bout, baisser le gaz à tout petit. Prendre sa cuillère de bois, s'installer devant sa bassine et tourner le mieux régulièrement que l'on peut jusqu'à épaississement.


Quand bien épais éteindre le gaz.


Mettre dans ses plus jolis pots que l'on trouve.


Faire ses étiquettes "Délices Abstraits" sans oublier de préciser son année.


Les mettre sur ses pots. Ranger.


Manger quand bon nous semble.


Difficulté : facile. Demande une gigantesque patience.


N.B. : Nombres Premiers et Amour pèsent lourd mais occupent peu de place. Sa bassine habituelle conviendra.




CAROTTES RAPÉES (HÉLAS!) À L'ESTRAGON


- Des carottes

- De l'estragon déshydraté

- Du sel

- Du 5 baies

- Du vinaigre à l'estragon très bon

- De l'huile d'olives


Râper les carottes (et oui, hélas!…) épluchées.

Les saupoudrer d'estragon, de sel et de 5 baies sans parcimonie.

Ajouter le vinaigre très bon et l'huile d'olives (allez encore un peu).

Mélanger.

C'est prêt.


Difficulté : aucune.




GLACE À LA NOIX DE COCO DE CELUICONNEM



Il suffit de peu de choses :


- un flacon de cremliquide (la rouge d'Elle et Vire)

- De la noix de coco rapée

- 3 cuille à soupe de sucre

- 3 blans en neige


Mélanger les trois premiers.


Ajouter les quatrièmes délicatement.


Mettre au congel.


Et voilà.


C'est tout et c'est carrément délicieux.


On peut varier les parfums, of course.


Difficulté : Difficile si l'on n'aime pas.

21 août 2009

EGYPTE

Catherine Aumont

 

 

 

 

EGYPTE

 




POÈME


 

 

 

 

APPARENCES



JARDIN SYMBOLIQUE

 

 

Trois arbres

Et voici un jardin.

Trois arbres :

Un sycomore, un tamaris,

Un palmier doum.

Le jardinier, paysan averti,

Irrigue le précieux

Don d'Osiris

Avec l'eau du fleuve

Qui nous bénit.



FLEURS DE LOTUS

 

 

Lotus bleu, souvent vert.

Nénuphar lotos.

Nymphéa anciennement stylisé

Parvenu jusqu'à nous.

Impressionnant soleil levant.

Ton nom parcourt le Monde,

Bien qu'attribué

À des fleurs non pareilles.



SUR LE TOMBEAU DU MAÎTRE

 

 

A pied, en litière, en barque,

Tu parcours le domaine

Où pousse le lin bleu.

Tu as vu.

Les pécheurs ont éprouvé les barques.

Couronnés et gaffés

Ils se sont querellés.

Et le plus habile,

Et le plus fort,

Reconnu,

La réconciliation est venue.

Ils ont réparé les outils

Pour préparer la pèche

Offerte par le fleuve.



SORTIE DU FLEUVE

 

 

Digues, berges, écluses,

Ils creusèrent, construisirent,

Pour endiguer le flot

Et pour le dominer.

Pour le porter au loin dans la moindre vallée.

C'est ainsi que naquit

Misr, fille-fils de Neilos

Qui l'a pris dans dans ses bras.



BATEAU

 

 

Sur le Fleuve naviguent

Des barques éphémères

Qui sont venues à nous

Par les livres gardés.

On voit des charpentiers,

On voit le gouvernail ouvragé du pêcheur.

On voit, fendant les flots,

De beaux bateaux royaux.

Monde d'Eau sur la Terre,

Monde de Terre sur l'Eau.

Le bateau lien physique

Qui a coupé l'amarre,

Prend le risque du Fleuve,

Du Vent et de la Vague.



CÉRÉMONIE DE LA CRUE

 

 

Hapy a enfin laissé aller le flot.

Les prêtres parcourent les berges

Et bénissent le limon,

Remerciant le Fleuve nourricier

De féconder la Terre de Râ.

"Seigneur des poissons,

Depuis que tu franchis la cataracte,

Les oiseaux

ne se nourrissent plus dans les champs…"

En attendant ce temps

Il y eut des réjouissances,

On banqueta, on s'enivra de bière,

Attendant le grand jour.



LION

 

Vainqueur de l'Homme,

Son vainqueur fut le Roi.

Soumis, Hier et Demain

Encadrent le Soleil.

Et Sphinx

Règne au Désert.



SAUTERELLES

 

Aux quatre coins

Des Territoires Reconquis

Soldats protégeant la Terre

De Pharaon



GRENOUILLE

 

Calme et posée

Sur une plante grasse,

Grenouille guide la barque

Sur le chemin voulu

Pour la lumière

Vers l'éternité.

Familière,

Elle nous souhaite

Bonne arrivée.



TOMBEAU

 

Château de milliers d'années,

Demeure d'éternité,

Maison de briques crues,

Aux peintures imitant

Les pierres et les métaux.

Là, ombelles de papyrus,

Oryx, gazelles, hippopotames,

Canards sauvages et crocodiles.

Là, le Maître est armé du bois de jet.

"Couronnés de fleurs,

Armés de gaffes,

Ils se culbutent en s'injuriant."



JOUR DE L'AN

 

Retour d'Hâpy

Proclamé de temple en temple !

Destruction des digues !

Promenades en barque !

Banquets, chants et danses !

On échange des cadeaux,

Pharaon offre l'Eau au Monde.



PASSAGE DU TEMPS

 

Tu suis le Nil,

Peret pour préparer, planter

Et récolter.

Shemou pour finir la récolte

Et assécher.

Akhet pour accueillir la crue.

À l'ouverture de l'Année,

Tu te consacres à Thot.

Et sur les barques

Le Jour et la Nuit

Se transmettent le Soleil.

 

JEU DE L'OIE

 

Serpent enroulé

Autour de sa tête,

Yeux ouverts, langue tirée,

Où, à l'autre bout,

Après que les douze portes

Auront été franchies,

L'Oie pourra mettre au Monde

L'astre roi rajeuni.


 

 

 

 

HÉRITAGE



ISIS

 

Perdue par Amour perdu,

Isis recoud le corps.

Le corps perdu d'Amour.

Ainsi revient la Vie

De Mort affreuse.

Vaincue par Amour.

Tu lui as redonné la Vie

Isis. Tu as vaincu la Mort.



MISR

 

Tracé comme au cordeau.

À l'Est : l'Eau Rouge.

Au Nord : notre Mère Meurtrie.

A l'Ouest : les Terres Perdues.

Au Sud : le Pays Noir.

Delta initial des Dieux.

Puis du dieu de ceux

Qui veulent l'éternité.

Mu perpétuel d'Amour.

 

 

OSIRIS

 

Roi dans la Mort.

Germe de toute Vie

Revenu par grâce d'Amour,

Tel lune, tel Nil fertil.

Tu l'aimais si fort

Qu'elle te fit revenir.

Et voici que tu trônes

Osiris, dans la Mort vaincue.


 

 

 

 

MYSTIQUES



PAPYRUS PSYCHOSTASE

 

Éternellement Osiris

Attendra qu'on lui donne

Les résultats de la pesée.

Thôt, style suspendu,

N'arrivera jamais au bas du papyrus,

Figé au moment même

De l'écriture sacrée.

Ton cœur et la plume

Seront toujours dans la balance,

Aux soins d'Horus et Anubis.

Anubis, l'unique en miroir inversé,

Toujours te tiendra la main,

Toujours prendra soin de ton cœur,

Osant lui seul tourner le dos

À la Grande Dévorante,

Et montrant de la main

Le regard d'Osiris,

Qui éternellement attendra qu'on lui donne

Les résultats de la pesée.

De la pesée de ton cœur pur.



CHÂTEAU DU KA DE PTAH

 

Château du Ka de Ptah :

Castel lointain si loin,

Pays d'un fleuve père

Sans source que l'on chercha

Dans les arcanes anciennes

Et dans les Terres Perdues.

Sources que l'on cherche encore,

Désert fertil inoui,

Le silence est si vaste

Et la pierre si haute.

 

 

JUSTICE DE MAÂT

 

Mon cœur dans la balance

Je me présente à toi

Au jour puissant du deuil.

L'Amour a-t-il enfin

Eu mieux raison que tort

De rejoindre La Mort?

A-t-il ici enfin

Dans l'absence du lieu,

Dans l'absence des jours

Passer à tant aimer,

A-t-il enfin trouvé

L'équilibre suprême,

Son poids idéal d'Amour?



FERTILITÉ DE MIN

 

Fertilité noire du limon

Du fleuve enserré en linceul

D'où sort, fin attibut,

Ton sexe ensemenceur.

Ton mystèrieux emblème,

Double sens flêché

Sur un baton courbé,

Laisse planer le doute.

Doute et ambigüité

Manifeste à Karnak

Où, Hatchepsout et Min

Se font face pour la Vie,

Elle homme et toi femme.

Si la fertilité réclame

Les deux sexes, sa compréhension

Et son acceptation, comme cycle

Avec Mort, réclame de la reine

Et du Dieu adoré un va et vient

Constant pour la fécondation.



ADORATION D'APIS

 

Taureau réceptacle du Dieu.

Taureau Noir ou Blanc

Selon les sources.

Avec Triangle et Scarabée.

Pour te diviniser et pouvoir t'adorer

Je place entre tes cornes

Le disque du Soleil,

Et le Cobra mortel.

Ainsi Dieu de ma Ville,

Ptath, Ô Dieu de Memphis,

Tu bénis ma cité.

Et hybride ptoléméen

Tu étendras ton influence

Jusqu'à Alexandrie

Où tu répondras au nom de Sérapis.



HAPY

 

 

Le lys et le papyrus

Noués pour la crue.

Misr inondé

Depuis la première cataracte

Car tu sortis de ta grotte.

Homme au sein nourricier,

Tu fertilises les Terres bénies

Et tu nourris les nommes

Agenouillées qui t'ont nourri.



ANUBIS

 

 

Chien noir rodant

En protecteur des tombes.

Contrôleur du fléau.

Masque du prêtre.

Présidant à l'Ouverture de la Bouche,

Tu arbores la Nébride,

Réceptacle des fluides

Garants de Renaissance.

Veilleur de Mort,

Tu garantis la Paix.

Tu fus choisi

Car tu étais venu

Là où étaient ensevelis

Les Nôtres, perdus à jamais,

Puis, étant revenus,

Tu es resté près d'eux,

Fidèle, Fidèle Gardien.



ATOUM

 

Tu fis de ta semence

Le Monde, tel qu'il est

Dans les Neuf.

Unifiant la Vie dans les Huit,

Te pensant,

Tu deviens artisan

Du monde.

Ptah.



HORUS

 

Horus, harpon en main,

Debout sur la nacelle

Tu maîtrises le crocodile,

Tu maîtrises l'hippopotame.

Chef archaïque devenu dieu

Par défaite du monstre nilotique.



IMY-OUT

 

Foulard de lin noué

Au cou de l'éphémère,

Accueillant

Le sommeil du juste,

Enveloppé de la peau des bêtes

Tu gardes la porte

Pour l'Inpou.

Ainsi renaît le roi

Non encore couronné de soleil,

À Mendès.



THOT

 

Djehouti, comptable lunaire.

Savoir. Langues. Ecriture.

Langue de Ptah,

Verbe naissance de l'Univers.

Magicien guérisseur.

Redoutable.



EGYPTE ANCIENNE

 

Embaumeuse de Mort

Pour matérialiser la Vie.

Juge des Âmes par les Cœurs.

Offrande éternelle d'éternité

Contre toute Nature.

Offrande au Monde

D'un dieu unique.

Soleil Levant.


 

 

 

 

AMOUR



AMOUR D'ISIS

 

Ton corps, Jean-Luc, ton corps.

Loin du Monde vivant

De la reproduction abominable.

Sans peur.

Amour pour toi.

L'enfant n'aura pas lieu,

Ne le veux, ne le peux.

C'était une mascarade

Cet Horus, juste pour savoir

Si de la Vie ou de la Mort

Je préférais savoir.

Si tu es dans La Mort Osiris,

Je préfère La Mort,

Et La Vie me tue.

Enfin j'ai retourné ma main

Et je mendie l'Amour,

L'Amour dans ton corps absent

Que je rends présent par magie

Simple et belle

Sans Dieux.

Ton corps pour mon corps.

Mon corps pour ton corps.

Avec douleurs et limites

Juste pour nous aimer.


 

 

 

 

TABLE

2 APPARENCES

 

3 Jardin symbolique

4 Fleurs de lotus

5 Sur le tombeau du Maître

6 Sortie du fleuve

7 Bateau

8 Cérémonie de la crue

9 Lion

10 Sauterelles

11 Grenouille

12 Tombeau

13 Jour de l'an

14 Passage du Temps

15 Jeu de l'oie

 

16 HÉRITAGE

 

17 Isis

18 Misr

19 Osiris

 

20 MYSTIQUES

 

21 Papyrus psychostase

22 Château du Ka de Ptah

23 Justice de Maât

24 Fertilité de Min

25 Adoration d'Apis

26 Hapy

27 Anubis

28 Atoum

29 Horus

30 Imy-Out

31 Thot

32 Egypte Ancienne

 

33 AMOUR

 

34 Amour d'Isis

 

31 juillet 2009

LUI TOUT ENTIER


 

"Nuages et douceur".

L'Homme de la météo

Dit les choses de mon cœur.

Nuages, c'est les gris.

Nuages, c'est les blancs.

C'est la chevelure de l'Aimé.

C'est sa barbe

Quand il la met

Et que ça me fait rigoler.

Douceur, c'est lui,

Tout entier.

Publicité
Publicité
31 juillet 2009

ARCHÉOLOGUE DE MOI-MEME


 

Archéologue de moi-même

Je n'ai demandé à personne

La permission de m'étudier.

J'ai ré-inventé ma méthode

Avec l'aide des vieux amis.

Et j'ai vécu des aventures

Telle le professeur Indiana.

Il y a eu des monstres.

Il y a eu des traîtres.

Il y a eu des amis.

Il y a eu un piètre amour.

Il y a eu des dangers.

D'affreuses tentations affreuses

Auxquelles je ne sus résister,

Et d'autres auxquelles si.

Je vous préviens les gars :

Je prendrai ma retraite

Le plus tard que possible !

31 juillet 2009

MENU EN VERT ET CONTRE TOUT

MENU EN VERT ET CONTRE TOUT

 

Il vous sera servi à cette occasion

Ce qui se fait de mieux VRAIMENT pour la saison.

Vous aurez pour ouvrir l'appétit qui vous manque

Ces cannes à pets de soie venus de Salamanque,

De si nombreux coqs tels qu'on n'en verra jamais,

De ceux qui font des vers leur ordinaire mauvais.

Pour suivre, quelques pieds de très jolis verres "U"

En salade à la sauce à l'amante barbue.

Puis viendra le pou laid moisi à l'intérieur,

En cocotte de verre dix-neuvième postérieur,

Qu'on ne fabrique plus que pour les vernis sages,

Mais il faut un mimi minist' et l'entourage.

Les légumes seront à choisir, à varier :

Palmes aux lives ou vomit de lecteur écœuré.

On sautera la sale à deux. Elle adore ça, Jésus !

Et l'on vous comptera l'histoire de Janus.

Pour finir le désert, pas un brin d'herbe, rien.

Et nous ne partirons du corps tôt, qu'au matin,

Après le digestif aux pousses des pines art.

Mais oui, je vous l'accorde, mais oui c'est un peu hard.

31 juillet 2009

MESSAGE DE PIERRE DE LUNE


 

Message de Pierre de Lune

Reçu tôt ce matin.

Il ( Elle ) demande encore que j'attende encore.

Que personne n'est prêt, qu'il dit.

Ça me fait triste

Et solitaire aussi.

Ça me fait triste

Et solitaire,

En plus que je suis pauvre

Et que c'est dur à vivre.

Mais le ciel est gris doux,

Un peu couleur de Lune;

Ça fait un peu présence

De mon ( ma ) Pierre de Lune.

Et puis, avec un verre

Et un peu de fumée

On s'y croirait vraiment

Sur la Lune de Pierre.

Et ça passe le temps,

Le temps tout gris, tout doux,

Le temps de triste un peu

Et solitaire beaucoup.

31 juillet 2009

UNE FEUILLE-CADEAU


 

J'ai reçu une feuille,

Anonyme cadeau

D'un arbre cis à Gacé

Parvenu jusqu'à moi

Par jeune messager

Qui dès l'année prochaine

Sévira en CP.

Cette feuille et bordeaux

Avec marbrures foncées.

Elle est ovale pointue

Et accompagne bien,

La jolie feuille verte

Sur laquelle la Maîtresse

De la grande section

À recopié pour moi

Le poème inspiré

Aux jeunes anges-gardiens,

Par la trousse du poète

Venu gagner des sous

En faisant ce qu'il aime.

J'ai reçu une feuille,

Anonyme cadeau

D'un arbre cis à Gacé.

31 juillet 2009

LE VERRE D'OR


 

C'est une coupe, un calice,

Une timbale,

Mais pas un verre.

Un verre c'est en verre.

C'est fragile et ça casse.

Mais par les temps qui courent,

La technique moderne aidant,

On fait des verres en verre doré.

Les temps ne sont plus

Où les choses étaient les choses.

Et c'est ainsi que va la Langue

S'épuisant, haletante,

À rattraper le Temps qui passe.

Heureusement que les enfants

Ont de l'imagination

Et savent nommer les choses.

Pauvres choses dénuées de noms !

- Le verre d'or?

  Ah ! Ouiiii ! Le vérannor !

  Tiens. Attrape.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
Publicité